Une microcrèche fermée administrativement par la PMI en Côte-d’Or

PMI - Une microcrèche fermée administrativement par la PMI en Côte-d’Or

Une microcrèche fermée administrativement par la PMI en Côte-d’Or

Le Conseil général de Côte-d’Or a annoncé vendredi matin la fermeture de la microcrèche « Les P’tits solidaires » de Longvic à partir du lundi 8 avril. Le Conseil général juge la structure non conforme aux normes d’accueil des enfants.

Publié le : mardi 9 avril 2013 à 14h24

Dans un communiqué transmis vendredi 5 avril au matin, le conseil général de la Côte d’Or a annoncé la fermeture de la microcrèche « Les P’tits solidaires » :

« En charge de la protection maternelle et infantile, le conseil général de la Côte-d’Or a la responsabilité de la surveillance et du contrôle des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans. À ce titre, garantir un accueil de qualité et assurer la sécurité des enfants constitue une priorité absolue pour le conseil général. C’est dans le cadre de cette responsabilité que le conseil général a pris la décision de fermer la microcrèche “Les P’tits Solidaires”, située à Longvic, 72, rue de Dijon, qui avait ouvert en octobre 2009. »

Surprise aux « P’tits solidaires »

Vendredi matin, la responsable découvre le communiqué devant les journalistes venus l’interviewer : « Je suis vraiment très surprise, puisque je n’ai pas été prévenue avant de cette fermeture.

J’ai reçu une visite surprise de deux personnes de la PMI il y a deux semaines, qui m’ont signalé en effet certains problèmes. J’ai donc pris rendez-vous avec M. Vallet le directeur de cabinet de François Sauvadet, président du conseil général, qui m’a dit que c’était juste une visite de contrôle (...) un rappel à l’ordre pour être dans les normes », explique-t-elle aux journalistes du Bien public, le quotidien de Dijon et de Côte-d’Or venus la rencontrer.

De graves dysfonctionnements

Dans son communiqué, le conseil général évoque de graves dysfonctionnements : « dépassement du nombre autorisé d’enfants présents dans la structure, changements fréquents du personnel encadrant les enfants, personnel ne possédant pas toujours la qualification et l’expérience requise, défauts de surveillance, problèmes récurrents de sécurité au niveau des locaux et coopération insatisfaisante avec les services départementaux (réponses tardives et incomplètes aux demandes d’information). »

Selon le conseil général, de nombreux avertissements ont été adressés à la gérante et malgré eux, la microcrèche n’a pas été mise en conformité avec les normes de sécurité concernant l’accueil des jeunes enfants.