Un nouveau facteur de la prématurité : la dépression maternelle

PMI - Un nouveau facteur de la prématurité : la dépression maternelle

Un nouveau facteur de la prématurité : la dépression maternelle

Une récente étude de l'université de Chicago a montré que les femmes enceintes souffrant de dépression avaient plus de risques d'accoucher prématurément. Les chercheurs se penchent maintenant sur un possible traitement.

Publié le : mardi 31 juillet 2012 à 14h56 - mise à jour le : mardi 4 septembre 2012 à 11h8

Plus de bébés prématurés pour les femmes dépressives

Les chercheurs ont étudié le cas de 14 000 femmes. Toutes ont subi un test clinique pour savoir si elles étaient dépressives ou non. Ils ont constaté qu'en cas de dépression, les femmes enceintes avaient plus de risques de donner naissance prématurément à leurs enfants.

Les résultats, publiés dans la revue « American Journal of Obstetrics & Gynecology », ont ainsi démontré que 14 % des femmes touchées par la dépression ont accouché avant la 37e semaine contre 10 % des autres femmes.

D'autres études ont montré que plusieurs facteurs pouvaient causer les naissances avant terme, dont la race et l'âge. De plus, cette étude n'ayant pas pris en compte le tabagisme, l'alimentation et le poids de la mère avant sa grossesse, les chercheurs ne peuvent certifier un lien de cause à effet.

Des thérapies de groupes pour y remédier

Selon le docteur Richard K. Silver, « les femmes devraient être informées sur les risques de la dépression pendant la grossesse », notamment l'apparition de crampes, de saignements vaginaux ou encore d'une pression dans le bassin.

Une autre recherche, de l'Université de Montréal, avait démontré que les enfants nés d'une mère dépressive possédaient une amygdale, partie du cerveau reliée à la réponse émotive, plus grosse que celle des autres enfants.

De nombreuses femmes enceintes souffrant de dépression ne veulent pas prendre de médicaments, comme des antidépresseurs, pendant leur grossesse, pour garantir la venue d'un enfant en bonne santé. Les chercheurs préconisent donc les thérapies de groupes pour remédier à ce problème.