Publié le : mardi 3 mai 2011 à 17h44
Un système inadapté
D'après le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), la France figure dans la deuxième partie du tableau des pays de l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en matière de bien être général des enfants (13ème sur 25) et de bien être éducationnel (18ème sur 25).
Pour le député parisien Jean-Marie Le Guen, la principale raison raison de ce mauvais classement tient dans un système socio-sanitaire inadapté ou plutôt trop "spécialisé". "l reste aujourd'hui principalement orienté vers les périodes dites de vulnérabilité : grossesse, naissance et petite enfance et, dans une moindre mesure, l'adolescence, à travers le prisme déformant des comportements à risques".
Un développement nécessaire
Sans vouloir détruire les structures existantes, le député souhaite avant tout "les faire évoluer". Considérant la Protection Maternelle et Infantile (PMI), la Santé scolaire et les pédiatries hospitalières et libérales comme les structures piliers du système français, Jean-Marie Le Guen appel à une réflexion nationale quant à leur "remaniement".
Il appelle également à une prise de conscience et de responsabilisation de l'État quant au développement d'une "politique de santé durable", estimant que "l’État doit retrouver un rôle moteur pour engager la réorientation de la médecine de l’enfant vers une prise en charge intégrant une dimension préventive et globale de la santé".
Deux propositions d'évolutions sont ainsi d'ores et déjà annoncés dans cette note : l'extension de la protection maternelle et infantile jusqu'à 12 ans et la prise en charge à 100% pour les enfants des familles les plus modestes.