Publié le : vendredi 6 mai 2011 à 15h39
Une hormone anti-douleur
Se basant sur une étude de 2008, montrant la résistance de l'enfant au processus particulièrement violent de l'accouchement, des chercheurs de l'INSERM de Marseille ont déniché l'hormone "responsable", l'ocyotocine.
D'après l'étude, il semblerait que cette hormone "disparaisse" de l'organisme de l'enfant quelques heures après l'accouchement, d'où l'importance d'un suivi particulier et constant au premiers instant de la vie de l'enfant.
Reste encore à déterminer d'où elle provient. En effet, s'il est établit qu'elle agit comme un puissant antalgique sur le bébé, son origine n'a pas encore été définie. Deux options sont évoquées soit cette hormone provient de la mère, soit elle provient du fœtus, qui stopperait cette production à un moment donné.
Pour M Ben Ari de l'unité de rechercher U901 travaillant sur le sujet, "les neurones du nouveau né chez l'homme sont suffisamment matures au moment de la naissance pour fournir l'ocytocine. Une chose est sûre, l'accouchement par voie basse déclenche un mécanisme qui permet d'activer des voies antalgiques et ce mécanisme est moins actif en cas de césarienne programmée par confort, en l'absence de contractions déclenchées par la libération d'ocytocine".