Publié le : lundi 15 juillet 2013 à 15h45
Une grande avancée médicale
Le 18 mai dernier à l’hôpital de Philadelphie aux États-Unis, Connor Levy est né. Ce petit est le premier bébé à avoir vu le jour grâce à la recherche embryonnaire accélérée.
Cette technique permet aux parents de sélectionner les embryons en meilleure santé, le tout en 24 heures. Comme l’explique la BBC, l’ADN des embryons est donc séquencé, ce qui permet de voir lesquels ont le moins de risques d’anomalies génétiques. Cette méthode n’est utilisée que lors des fécondations in vitro (FIV).
Dagan Wells, docteur à l’université d’Oxford, précise que cette nouvelle technique « permet de définir le nombre de chromosomes et d’autres informations biologiques à propos de l’embryon à moindre coût, probablement les deux tiers du prix des méthodes de dépistages existantes ».
Cette avancée médicale est une bonne nouvelle puisqu’en France, une FIV coûte entre 3 000 et 4 000 euros.
Une polémique relancée
De plus en plus de problèmes éthiques font surface quand il est question des recherches scientifiques sur l’embryon. Avec cette nouvelle technique, le débat sur le « choix » du futur bébé est relancé.
Certains redoutent en effet que les parents soient tentés de choisir les embryons en fonction de certaines qualités, qu’elles soient physiques ou mentales. En France, la recherche scientifique sur les cellules souches embryonnaires devrait être débattue à l’Assemblée nationale dans les prochains jours.
Image : Wikimedia (Eugene Ermolovich (CRMI)/CC-by-sa)