Publié le : mardi 24 mai 2011 à 18h44
Une alimentation à diversifier tôt mais progressivement
Pour le pédiatre Patrick Tounian, d'après les dernières études sur le sujet, la diversification des aliments doit intervenir au plus tôt à savoir entre 4 et 6 mois. Toutefois, celle-ci ne doit pas être brutale, mais étalée sur le temps. Il s'agit plus de faire "gouter" d'autre aliments, les laits maternelles et infantiles devant rester "l’aliment de base jusqu’à l’âge d’un an".
Pas de régime pour les bébé !
A près cette "diversification" des aliments, se limiter aux fameux "apports " recommandés seraient une grave erreur, ces derniers marquant la limite sous laquelle des risques de carences se multiplient. Pour bien se développer , l'enfant à besoin de bien manger sans pour autant pencher de l'autre côté de la balance en le gavant. Selon le pédiatre "se méfier d’un excès de corps gras chez le nourrisson est également une erreur. À cet âge, les lipides doivent représenter 45 à 50 % des apports énergétiques".
En conclusion, après la "diversification" l'important est de bien varier les aliments, le vrai risque d'excès apparaissant en cas de remplacement de nutriments au détriment d'autres. Ainsi une consommation de sucres n'est absolument pas dangereuse chez le bébé, "le seul risque à cet âge serait qu’ils remplacent d’autres apports de nutriments et entraînent certaines carences". Ainsi, les "carences" sont les plus grands "dangers" à éviter, notamment les carences en fer. Comme le rappelle le professionnel, "les nourrissons sont à risque de déficit en fer." Ainsi les apports de viande sont conseillés en quantité ("environ 100 g par jour") de même que l'utilisation de laits dits "de croissance", enrichis en fer.