Prématurés : une information nécessaire

PMI - Prématurés : une information nécessaire

Prématurés : une information nécessaire

Pour beaucoup de français, selon un sondage Opinion Way la prématurité est un sujet mal connu ou pour lequel trop peu d'informations sont délivrés. Pourtant, des structures de renseignements et de conseils spécialisés existent.

Publié le : jeudi 10 novembre 2011 à 16h51

Les français se sentent mal informés sur la prématurité

À l'occasion de la tenue prochaine de la Journée mondiale de la prématurité (le jeudi 17 novembre 2011), le laboratoire pharmaceutique Abbot a commandé une étude sur le sujet à OpinionWay.

D'après l'étude plus d'un français sur deux (54 %) se sentirait mal informé sur la prématurité. Dans le détail, l'enquête signale un manque d'information pour :

  • 63 % des personnes sans enfant ;
  • 68 % des 18-24 ans ;
  • enfin, 49 % des femmes se disent mal informés contre 59 % des hommes.

Mal connue, la prématurité est ainsi un sujet de craintes pour une large majorité des sondés (64 %), et plus encore chez les femmes (67 %). Ainsi, la plupart des français assimilent la prématurité à une faiblesse plus ou moins importante du bébé, bien que faisant relativement confiance au corps médicale, c'est la période post-maternité qui est particulièrement appréhendée, notamment les conséquences possibles à plus long terme sur l'enfant.

Selon les définitions dé l'Organisation mondiale de la santé, on parle de naissance prématurée , en cas d'accouchement intervenant entre la 22ème et la 3ème semaine d'aménorrhée (SA) c'est dire sans règles. 4 échelles de prématurité sont ainsi définies :

  • En deçà de 24 SA on parle d'extrême prématurité ;
  • entre 25 et 27 SA c'est le terme de très grande prématurité qui est employé ;
  • entre 28 et 32 SA celui de grande prématurité;
  • et enfin entre 33 à 37 SA on parle de simple prématurité.

Pour mémoire le terme "normal" d'une grossesse (9 mois) correspond à la 41ème SA.

En France entre 7 et 10 % des naissances annuelles sont prématurées.

Des outils déjà disponibles pour s'informer

Pour les parents vraiment inquiets, il existe désormais plusieurs interlocuteurs auprès de qui se renseigner. Outre le corps médical compétent et les centres de PMI, les parents peuvent ainsi consulter par exemple le site Bebeprema.fr. Une plate-forme quasi complète proposant des conseils et informations de tout types (prise en charge, aides possibles, risques) de la grossesse à l'accueil de l'enfant à la maison.

L'association SOS Préma est également un excellent interlocuteur, disposant de 46 antennes locales réparties un peu partout en France, et proposant en plus une aide psychologique via son réseau de professionnels.