Publié le : vendredi 5 août 2011 à 18h49
Un outil "indispensable"
Créés il y a 44 ans, les 1500 centres de planifications familiales, centres de planification ou d’éducation familiale (CPEF) et établissements d’information, de consultation et de conseil familial (EICCF) confondus, ont fait l'objet d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociale (IGAS).
Selon le rapport publié récemment, ces centres "continuent d’assurer une fonction irremplaçable d’information, de conseil et de prévention". Chaque année, près de 500 000 personnes se rendent dans ces centres, dont un tiers d'enfants.
Des renforcements possibles
Pour l'IGAS, l'identité de ces structures n'est cependant pas assez marquée, comme en témoigne l'offre trop rare d'intervention collective dans les établissements scolaire par exemple ou l'absence dans certains départements de "centres" à proprement parler. Les services dans ce dernier cas sont le plus souvent assurés dans des hôpitaux, fait largement dissuasif pour les mineurs, les centres assurant "une alternative perçue comme plus accessible psychologiquement et financièrement".
Ainsi l'inspection générale note un certain " manque de cohérence et de pilotage", et insiste pour que les autorités législatives leurs reconnaissance "une existence légale propre, indépendante l a PMI aussi bien dans les moyens financiers que techniques.
Concernant les actions concrètes, l'IGAS propose, entre autre, d'élargir l'accessibilité gratuite et anonyme des centres de planification (CPF) aux personnes majeures, ainsi que de systématiser l’offre de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST).