Pilule du lendemain : la HAS veut une meilleure information

PMI - Pilule du lendemain : la HAS veut une meilleure information

Pilule du lendemain : la HAS veut une meilleure information

Saisie par la direction générale de la santé sur la question de la prescription à l’avance de la pilule du lendemain, la Haute Autorité de Santé appelle à une meilleure information des conditions d’utilisation de cette contraception d’urgence.

Publié le : lundi 6 mai 2013 à 16h35

Améliorer l’information sur la contraception d’urgence

Le rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur la pilule du lendemain insiste sur deux recommandations : la première est de continuer à considérer ce mode de contraception comme une « solution de rattrapage » en raison d’un risque d’échec plus grand qu’avec les autres contraceptifs.

La seconde recommandation est d’améliorer l’information sur les conditions d’utilisation de la pilule du lendemain. Selon le rapport en effet, un frein majeur à son utilisation serait sa méconnaissance. L’information devra « concerner les femmes et les hommes et aborder la contraception d’urgence sur tous ses aspects : délai d’utilisation des différentes méthodes, mode d’utilisation et possibilités d’accès. »

La HAS préconise que l’information soit relayée par les professionnels de santé, les associations et les programmes d’éducation sexuelle en milieu scolaire.

Encore trop d’interruptions volontaires de grossesse (IVG)

Malgré le fait que trois femmes sur quatre disposent d’une contraception, les échecs contraceptifs sont encore trop fréquents et amènent à des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Une grossesse sur trois ne serait pas désirée et la moitié de celles-ci débouchent sur une IVG.

La pilule du lendemain est une contraception d’urgence c’est-à-dire qu’elle est prévue pour les femmes en situation d’urgence, dans les 3 à 5 jours qui suivent un rapport sexuel pas ou mal protégé. Elle n’est pas efficace à 100 % et plus sa prise a lieu rapidement après le rapport, plus son efficacité est grande.

Si elle ne doit pas être considérée comme un mode de contraception régulier, elle peut néanmoins éviter une grossesse non désirée et une potentielle IVG. Elle est disponible sans ordonnance dans les pharmacies et gratuitement pour les mineures.

Source image : Flickr (tourist_on_earth/CC-by)