À Nantes, l'avenir de la Maison de l'enfance fait débat

PMI - À Nantes, l'avenir de la Maison de l'enfance fait débat

À Nantes, l'avenir de la Maison de l'enfance fait débat

Le déficit de la clinique Jules-Verne va induire de grands changements en terme d'objectifs et de moyens pour la Maison de l'Enfance, la maternité de la clinique. Deux associations réunissant personnel soignant et parents sont ainsi montés au créneau.

Publié le : jeudi 10 février 2011 à 15h29 - mise à jour le : jeudi 5 juillet 2012 à 15h51

Les conséquences du déficit de la clinique

Fin 2010, la clinique accusait un déficit de deux millions d'euros, parmi les solutions présentées, le plan de redressement prévoit une hausse de l'activité de la maternité.. Ainsi , le nombre d'accouchement passera à 3005 cette année et 3200 en 2012, contre 2900 en 2010. De la même manière la durée du séjour moyen passerait de 4,8 jours à 4,6 jours. La construction d'une 9ème salle de naissance et le recrutement de personnel est également prévu.

Pour le directeur général de la mutuelle propriétaire de la clinique, "notre responsabilité est de garder un établissement de qualité, en assurant la sécurité et en maintenant les emplois. S'il n'y a pas de plan de redressement, il n'y a plus de clinique".

La fin d'un accompagnement particulier

Bien qu'un dispositif d'accompagnement à domicile avec une sage-femme et une puéricultrice soit prévu par la direction, le personnel et les parents craignent principalement la disparition du projet initial. En effet, à l'origine le projet de la Maison de l'enfance visait à établir une "maternité différente, à l'écoute des parents et au plus près de leurs désir".

Les deux associations, Sauvons la Maison de la naissance (représentant le personnel soignant) et Bien naître (représentant les usagers et parents) devrait se réunir le 17 février prochain pour créer un collectif commun de soutien à la maternité, réunissant à la fois, personnel soignant et parents.