Les maisons de naissance comme alternative aux maternités

PMI - Les maisons de naissance comme alternative aux maternités

Les maisons de naissance comme alternative aux maternités

Muguette Dini, sénatrice du Rhône, souhaite développer les maisons de naissance et généraliser ainsi un autre lieu d’accouchement que les maternités. La loi sera discutée au Sénat le 28 février prochain.

Publié le : mardi 12 février 2013 à 15h14

Le principe des maisons de naissance

Une maison de naissance est une structure qui permet aux femmes d’accoucher plus naturellement que dans une maternité. Ces espaces sont non médicalisés, l’accouchement se passe sous la simple surveillance de sages-femmes.

La plupart du temps, les salles d’accouchement de ces établissements sont simplement composées d’un lit double et parfois d’une baignoire. Seules les femmes dont la grossesse se déroule sans aucune complication peuvent y séjourner.

Dans certains pays comme l’Allemagne, la Suisse, l’Australie, l’Espagne, ou encore l’Italie, les maisons de naissance sont autorisées. Au Québec, les premières structures de ce genre ont vu le jour en 1994.

Une possible autorisation en France

Déjà abordée par le passé, notamment par l’ex-ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, la généralisation de ces maisons de naissance est loin d’être acquise. Pour les Français, l’accouchement reste un acte très médicalisé.

La proposition de la sénatrice du Rhône, Muguette Dini, se démarque cependant des précédentes propositions. Approuvé par le collège national des gynécologues-obstétriciens, le projet se base sur une « alternative à l’hospitalisation classique », mais pas sur une substitution.

Comme le précise la sénatrice, les maisons de naissance doivent être « attenantes à une maternité et conclure une convention avec elle » pour que la femme puisse être transférée en cas d’urgence.

Ces maisons seraient ainsi un moyen pour les futures mamans d’accoucher « autrement qu’entourées de machines », mais ne remplaceraient en aucun cas les maternités. La loi devrait être évoquée au Sénat le 28 février prochain.