Le stress du bébé se retrouve dans l'assiette de sa maman

PMI - Le stress du bébé se retrouve dans l'assiette de sa maman

Le stress du bébé se retrouve dans l'assiette de sa maman

Des chercheurs américains ont établi l'alimentation de la femme pouvait influer sur le stress du bébé. En plus d'une nourriture variée et équilibrée, elles devraient consommer davantage de choline pour diminuer le stress du bébé.

Publié le : lundi 6 août 2012 à 13h36 - mise à jour le : vendredi 10 août 2012 à 13h57

Les chercheurs ont contrôlé l'alimentation de plusieurs femmes enceintes pendant 12 semaines, en ingérant chaque jour à un groupe 480 mg de choline, les quantités recommandées, et au deuxième groupe 930 mg.

La choline est un nutriment de la famille des vitamines B que le corps ne synthétise pas en quantité suffisante, et qu'on trouve en grande quantité dans le jaune d’œuf, dans le foie des animaux, dans la viande et le poisson, mais aussi dans les légumineuses et les noix.

Les scientifiques ont ensuite analysé le sang maternel du cordon ombilical et des extraits de placenta pour mesurer le taux de cortisol qui est l’hormone responsable de l’anxiété.

La choline diminue le stress

Les résultats ont montré que la choline permettait de réduire le taux de cortisol. Ainsi, les femmes du deuxième groupe, celles ayant mangé une plus grande quantité de choline, avaient un plus faible taux de cortisol dans le sang et dans le placenta que les autres.

Les chercheurs ne précisent pas si d'autres recherches sont à venir pour suivre le développement psychologique des enfants et confirmer les résultats annoncés.

Néanmoins, d’autres études ont déjà constaté que la plupart d’entre nous ne consomment pas assez de choline, et que cette vitamine a un effet sur le cerveau, la mémoire, et le déclin cognitif.

Les chercheurs conseillent donc aux femmes enceintes de consommer plus de choline que la dose préconisée en plus des recommandations déjà faites pour qu'elles mangent des repas équilibrés et variés.

Toutefois, le stress ne dépend pas que des premières années, mais aussi de l’éducation et des expériences vécues tout au long de la vie, ainsi, rien ne garantit l'effet à long terme chez l'enfant dont la mère a consommé plus de choline lors de sa grossesse.