Le nombre d’avortements est stable depuis 2006

PMI - Le nombre d’avortements est stable depuis 2006

Le nombre d’avortements est stable depuis 2006

Les récentes données du ministère de la Santé pour l’année 2012 montrent que le nombre d’avortements n’a pas augmenté depuis 2006. Les chiffres montrent aussi que ces IVG sont principalement médicamenteuses.

Publié le : mercredi 26 juin 2013 à 11h11

Pas d’augmentation depuis 2006

En 2011, selon les chiffres de la direction de la recherche des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), en France, 222 500 avortements étaient pratiqués, un chiffre qui n’avait pas évolué depuis 2006 et qui, selon le ministère de la Santé, n’aurait pas augmenté non plus en 2012.

Néanmoins, les données montrent que suivant les régions ou l’âge il y a quelques différences. Par exemple, les jeunes femmes de moins de 25 ans seraient plus nombreuses que les autres à avoir recours aux interruptions volontaires de grossesse (IVG).

En ce qui concerne les disparités géographiques, les départements d’outre-mer seraient plus concernés par les avortements que les départements de métropole.

Selon ces données et celles du baromètre santé de l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) il n’y a aucun lien entre l’accès à la contraception et les IVG.

Mais si le nombre d’avortements n’a pas augmenté, il n’a pas non plus diminué, ce que regrettent les spécialistes.

Selon eux, cette non-diminution pourrait s’expliquer par une contraception qui n’est pas forcément adaptée à la personne, c’est pourquoi en 2010 le ministère de la Santé a lancé la campagne « une contraception qui vous convient existe ».

Des IVG majoritairement médicamenteuses

Les chiffres montrent que les avortements sont principalement médicamenteux. Aujourd’hui, ces IVG médicamenteuses représentent 55 % des avortements.

Les pilules du lendemain et du surlendemain sont, elles aussi, de plus en plus utilisées. Chaque année, c’est plus de 1 million de ces contraceptions d’urgence qui sont vendues. Mais la haute autorité de santé estime que ces pilules doivent rester « une solution d’urgence ».

Source image : Flickr (nemuneko.jc/CC-by)