Le co-sleeping multiplie les risques de mort subite du nourrisson

PMI - Le co-sleeping multiplie les risques de mort subite du nourrisson

Le co-sleeping multiplie les risques de mort subite du nourrisson

Une étude publiée par le British Medical Journal révèle que les bébés de moins de trois mois qui dorment dans le lit de leurs parents présentent un risque cinq fois plus élevé de mourir du syndrome de la mort subite du nourrisson (MSN).

Publié le : jeudi 23 mai 2013 à 10h56

Des décès évitables

La mort subite du nourrisson désigne le décès soudain et inexpliqué d’un nouveau-né. Chaque année en France 250 enfants décèdent de ce syndrome, dont 90 % avant l’âge de 6 mois.

Des mesures simples permettent de diminuer efficacement le risque de MSN :

  • Les parents doivent placer le bébé sur le dos pour dormir. Pas sur le côté ni sur le ventre.
  • Le lit du bébé ne doit contenir ni drap, ni couette, ni couverture, ni oreiller, ni tour de lit, ni cale-bébé qui pourraient asphyxier le petit.
  • La température de la pièce ne doit être ni trop fraiche, ni trop chaude : idéalement de 20 °C.
  • Personne ne doit fumer dans la maison, même à la fenêtre, car la fumée passe sous les portes. Le tabagisme passif est une des causes principales de MSN.
  • Le bébé ne doit pas dormir dans le lit des parents, même si la maman allaite. Il peut dormir dans la chambre des parents, mais dans un lit pour bébé.

Le co-sleeping

Le fait de dormir avec son enfant nouveau-né, appelé co-sleeping, est une pratique toujours assez répandue. Or cette récente étude, réalisée à partir de 1472 cas de MSN révèle que 22 % des décès surviennent lorsque l’enfant dort dans le même lit que ses parents.

L’Institut de veille sanitaire (INVS) préconise un « couchage séparé, mais à proximité ».

Source image :Flickr (eperales/CC-by)