La varicelle, une maladie pas si anodine

PMI - La varicelle, une maladie pas si anodine

La varicelle, une maladie pas si anodine

Assimilée à une maladie infantile "quasi-obligatoire", la varicelle peut néanmoins avoir, parfois, de lourdes conséquences sur les jeunes enfants comme sur les mamans.

Publié le : jeudi 3 novembre 2011 à 16h34

Une maladie qui peut se contracter dès les 6 mois de l'enfant

D'une manière générale, la maladie est contractée par les enfants de moins de 10 ans et majoritairement entre 1 et 4 ans, pourtant elle est transmissible à toutes les catégories d'âges. D'après le réseau médical "sentinelles", 96 % de la population âgée de 20 ans et plus est immunisée contre le virus de la varicelle.

Si, heureusement dans une grande majorité, la maladie reste bénigne, elle peut dans certains cas et notamment chez l'adulte avoir de plus graves conséquences. Ainsi chez la femme enceinte, le risque bien qu'infime n'est pas à prendre à la légère.

Chaque année en France, entre 350 et 500 cas de "primo-infection varicelleuse" sont enregistrés chez la femme enceinte. Une infection pouvant s'avérer très grave aussi bien pour la mère que pour le fœtus, avec des risques accrus de complications pulmonaires, d'accouchement prématuré, voire d'avortement ou de décès de la mère. Dans 8 % des cas, le virus de la varicelle est transmis au fœtus avec un très fort risque de fausse couche, les systèmes de défense du futur bébé étant encore trop faibles.

"L’infection fœtale se traduit par des anomalies diversement associées : musculo-squelettiques, oculaires et cérébrales, lésions cicatricielles cutanées atrophiques" rappelle ainsi le Figaro.

Un suivi nécessaire

Dans certains cas lorsque le virus de la varicelle s'attaque aux femmes enceintes ou à un nouveau-né, un suivi particulier est ainsi nécessaire.

Chez la femme enceinte, il se traduit par une surveillance échographique étroite du fœtus et de son développement avec, si nécessaire, des tests sur le liquide amniotique.

Chez le nouveau-né, en cas de certains digne particuliers, notamment de lésions cutanées, le corps médical se doit d'effectuer une batterie de test dites "bilans" afin de détecter toute conséquences et atteintes potentielles au niveau oculaire et cérébral.