Publié le : vendredi 2 mai 2014 à 17h29
Une très mauvaise période pour les maternités du sud de la France. Dans le Var, la justice a validé et confirmé le déménagement de la maternité de la Seyne-sur-Mer vers l’hôpital Sainte-Musse de Toulon. Même si ce transfert a eu lieu il y a 2 ans, les élus et administrés de la Seyne espéraient un retour en arrière, dénonçant au quotidien Var matin une « rupture d’égalité de traitement entre les parturientes de l’est-Var et celles de l’ouest du département ».
À Orthez dans les Pyrénées-Atlantiques, une délocalisation similaire vers Pau est envisagée par l’Agence régionale de santé (ARS).
Dans un tout autre contexte, une clinique de Montbéliard dans le Doubs s’est vue interdite d’exercer tout soin de gynécologie-obstétrique à compter 10 avril et jusqu’au 29 juin. Cette décision intervient suite au constat fait par l’ARS de « dysfonctionnements graves et récurrents » selon le Monde.
De leur côté, les sages-femmes continuent de manifester leur colère, malgré les promesses ministérielles. Multipliant les opérations escargots et manifestations dans toute la France, les sages-femmes, se disent déçus par la circulaire ministérielle du 10 avril, trop imprécise et ne prenant pas en compte leurs revendications réelles.
Si les professionnelles ont le blues, les papas aussi. Une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics note ainsi que 5 à 10 % des jeunes papas souffriraient du syndrome de dépression postnatale ou baby-blues. Selon les chercheurs, les causes seraient multiples et pourraient être dues au manque de sommeil ou encore une réponse à une dépression postnatale de la mère.