La maternité du CH de Rodez prône l’accompagnement en douceur

PMI - La maternité du CH de Rodez prône l’accompagnement en douceur

La maternité du CH de Rodez prône l’accompagnement en douceur

Pour l’année 2012, la maternité du centre hospitalier de Rodez a enregistré un grand nombre d’accouchements et s’en félicite. L’équipe médicale met également en avant sa nouvelle technique d’accompagnement par le toucher.

Publié le : mardi 8 janvier 2013 à 14h56

Des accouchements en hausse

À Rodez, dans l’Aveyron, le centre hospitalier (CH) Jacques Puel, a réalisé 1 331 accouchements en 2012 contre 1 294 en 2011. Le responsable du service Patrice Lucas se félicite de cette augmentation.

Une des autres raisons de sa fierté est le fait que « 70 % des accouchements se soient déroulés normalement, 14 % avec de l’aide et 16 % avec césariennes ». Un résultat qui, selon lui, est exceptionnel par rapport à 2008.

Cette augmentation s’expliquerait par une équipe homogène et coordonnée qui, selon le docteur Lucas, « travaille en étroite collaboration avec la même philosophie de soin ». Il précise également que chaque membre de l’équipe « a retrouvé sa place et s’exprime dans sa pratique ».

Un nouvel accompagnement en douceur

Depuis un an, les sages-femmes préparent les patientes à l’accouchement grâce à de nouvelles méthodes, comme l’homéopathie qui soulagerait les futures mères lors des contractions et faciliterait l’accouchement.

La maternité prône également l’haptonomie qui est un accompagnement affectif des parents et du fœtus. Ce dernier se déroule par le toucher à partir du 5e mois de grossesse et permet de créer des liens et de développer l’autonomie et la confiance.

Du matériel est aussi attendu pour le printemps prochain comme une baignoire de relaxation ou encore un électrocardiogramme continu pour détecter les souffrances cardiaques du nourrisson.

Une sage-femme de l’équipe précise qu’une « consultation préconceptionnelle pour rappeler les règles d’hygiène de vie, les risques liés au tabac et dépister les problèmes sociaux ou psychologiques » serait à envisager.