La grossesse tardive réduit le risque de cancer de l'endomètre

PMI - La grossesse tardive réduit le risque de cancer de l'endomètre

La grossesse tardive réduit le risque de cancer de l'endomètre

Une étude américaine vient de révéler que les femmes qui accouchent tardivement ont moins de risques d'avoir un cancer de l'endomètre, un des cancers gynécologiques les plus fréquents.

Publié le : mardi 31 juillet 2012 à 12h35 - mise à jour le : mercredi 8 août 2012 à 15h15

Un cancer fréquent chez la femme enceinte

En France, le cancer de l'endomètre touche chaque année environ 5 000 femmes, principalement après la ménopause et en tue 1800. Pour l'instant, le seul traitement connu est chirurgical et la guérison est obtenue dans 70 à 80 % des cas.

Ce cancer touche la muqueuse de l'utérus et est en forte progression ces dernières années. Les causes de ce cancer ne sont pas proprement définies, même s’il est admis pour l'instant qu’un grand nombre de ces cancers serait causé par un surplus d’hormones œstrogènes.

Certains traitements d'hormonothérapie contre le cancer du sein par exemple auraient un impact sur ce type de cancer gynécologique. 2 types de cancers de l'endomètre sont à différencier : celui de type 1 et celui de type 2.Le premier est le plus fréquent et serait lié à l'exposition aux estrogènes.

Le second, lui, plus agressif, serait indépendant de l'imprégnation hormonale.

Des résultats rassurants

Les chercheurs de l'Université de Californie du Sud ont réalisé leur étude sur 25 233 femmes dont 8 671 souffraient d'un cancer de l'endomètre.

Les résultats ont démontré que l'âge de la naissance impactait sur le cancer de l'endomètre. Les risques de souffrir de ce dernier diminuent à partir des naissances intervenant à 30 ans et continuent à baisser d'environ 13 % tous les 5 ans.

Par exemple, en comparaison aux femmes ayant eu leur dernier enfant avant 25 ans, celles ayant accouché la dernière fois entre 30 et 34 ans ont un risque réduit de 17 % et pour les femmes ayant eu leur enfant entre 35 et 39 ans, le risque est réduit de 32 %.

Selon les chercheurs, « cette étude met en évidence un facteur protecteur important du cancer de l'endomètre, et lorsque les mécanismes exacts sous-jacents seront connus, cela aidera à mieux comprendre comment se développe le cancer de l'endomètre et ainsi à mieux le prévenir ».