Publié le : mercredi 17 juillet 2013 à 16h18
Une proposition adoptée par 314 voix contre 223
Depuis 2004, la recherche sur les embryons et les cellules souches était permise, dans certains cas très précis, mais depuis le 16 juillet dernier, elle est autorisée.
L’Assemblée nationale a en effet décidé d’adopter cette loi. Au total, 314 députés ont voté pour, ce qui représente près de la totalité des socialistes. Les 223 votes contre sont ceux des députés UMP et de l’UDI.
Estimant que les cellules souches embryonnaires représentent un réel espoir dans le domaine médical, le sénateur Jacques Mézard, du Parti radical de gauche, a proposé ce texte de loi pour élargir le cadre légal existant.
La nouvelle loi autorise donc cette recherche sous plusieurs conditions comme :
- la pertinence scientifique de la recherche
- une finalité médicale
- le respect des principes éthiques de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires
Une décision qui crée le débat
Présentée comme une révolution par les élus de la majorité, l’adoption du texte laisse l’opposition dubitative.
Pour les membres de l’UMP, le débat a été « bâclé ». Le député Jean Leonetti met en garde le gouvernement contre « les espoirs déçus » dus aux promesses de guérison faites qui ne pourront pas forcément être tenues.
Pour éviter de raviver le débat éthique, la loi précise que les recherches ne pourront avoir lieu que sur des « embryons conçus in vitro dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation et qui ne font plus l’objet d’un projet parental ».
Image : (Collections École Polytechnique / Jérémy Barande/ CC-by-sa)