Vie sexuelle et grossesse ne sont pas incompatibles

PMI - Vie sexuelle et grossesse ne sont pas incompatibles

Vie sexuelle et grossesse ne sont pas incompatibles

Une étude de l'Université de Malaya en Malaisie dément le fait que faire l'amour en fin de grossesse pourrait déclencher l'accouchement plus rapidement. Certains chercheurs sont déçus de ces résultats et auraient préféré prouver l'inverse.

Publié le : mardi 27 novembre 2012 à 10h28

Faire l'amour pendant la grossesse n’accélère pas l'accouchement

L'Université de Malaya en Malaisie a réalisé une étude, rapportée par le site « 7 sur 7 », sur l'impact de la vie sexuelle pendant la grossesse sur le déroulement de cette dernière.

Les chercheurs ont mené leur étude sur 1 100 femmes enceintes de 35 à 38 semaines. Ils ont dit à une moitié d'entre elles de faire l'amour pour déclencher plus rapidement l'accouchement et ont déclaré à l'autre que le sexe n'impactait pas sur l'accouchement.

Les résultats ont montré que les femmes ayant eu des relations sexuelles pendant leur grossesse accouchaient au même moment que les autres, c'est-à-dire à la 39e semaine environ.

Des chercheurs en majorité déçus

Le mythe du déclenchement « à l'italienne », selon lequel le sperme contiendrait une hormone proche de l’ocytocine, qui provoquerait la contraction des muscles de l'utérus et accélèrerait le travail, vient donc de prendre fin.

Le docteur Tan Peng Chiong, qui était le directeur de l'étude, est déçu « de n'avoir trouvé aucun lien ». Selon lui, « cela aurait été agréable pour les couples d'avoir quelque chose de sûr, d'efficace et même d'amusant » pour déclencher « le travail un peu plus tôt ».

Ces résultats apportent néanmoins une bonne nouvelle pour les couples. Étant donné que faire l'amour jusqu'à la fin de la grossesse ne représente aucun danger pour le futur bébé, les femmes enceintes peuvent allier vie sexuelle et grossesse.

Une autre étude réalisée il y a quelques mois par l'Université de Toronto avait déjà conclu que seules les femmes ayant une grossesse à risques devaient être vigilantes.