Une revalorisation en 2014 pour les médecins de PMI

PMI - Une revalorisation en 2014 pour les médecins de PMI

Une revalorisation en 2014 pour les médecins de PMI

Après une grève le 29 novembre dernier, les médecins de PMI ont obtenu gain de cause en ce qui concerne la revalorisation de leurs statuts. Le SNMPMI dénonce cependant toujours un problème de manque de personnel.

Publié le : mardi 3 décembre 2013 à 18h23

Une revalorisation des statuts accordée

Le 29 novembre 2013, les médecins de protection maternelle infantile (PMI) ont manifesté dans toute la France pour réclamer une revalorisation de leur statut de médecins territoriaux.

La ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique Marylise Lebranchu a reçu une délégation pour annoncer que cette revalorisation était accordée. Un décret devrait être présenté au Conseil supérieur de la fonction publique en janvier 2014.

Si ce texte est accepté, il sera mis en place pendant le 1er trimestre 2014. Grâce à ce nouveau décret, les médecins territoriaux verront leur début de carrière aligné sur celui des médecins inspecteurs de santé publique. L’évolution de carrière sera aussi facilitée grâce à cette revalorisation.

Manque de personnel dans les services de PMI

Content de cette décision, le syndicat national des médecins de protection maternelle infantile (SNMPMI) reste tout de même inquiet en ce qui concerne le personnel des services de PMI. Selon lui, ces services manquent de personnel et ne peuvent pas répondre correctement à tous les besoins.

De fait, des rendez-vous sont annulés, d’autres décalés, les bilans de santé et les suivis des enfants après 2 ans se raréfient, explique Pierre Suesser, président du SNMPMI. Selon lui, « les services de PMI sont fragilisés dans de nombreux départements ».

À la Réunion, les médecins ont manifesté devant le Palais de La Source pour dénoncer un manque de moyen. Ils ne seraient en effet que 15 à être affectés à la PMI contre les 30 qu’ils devraient être.

La rencontre avec Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, n’a rien donné puisque les contraintes budgétaires ne permettent aucune amélioration à La Réunion.

(Image : Wikimedia Commons - Ragesoss/CC-by-sa-3.0)