Trop de médicaments pour soigner les coliques du nourrisson

PMI - Trop de médicaments pour soigner les coliques du nourrisson

Trop de médicaments pour soigner les coliques du nourrisson

Selon un article publié dans le Journal of Pediatrics, trop de parents auraient recours aux médicaments pour calmer les coliques du nourrisson. Pour beaucoup de spécialistes certains gestes simples suffiraient à calmer le bébé.

Publié le : mardi 22 novembre 2011 à 17h46

Des médicaments inappropriés

Parfois impressionnantes les coliques du nourrisson ne sont pas si graves que cela. Se traduisant par un très fort agitement de bébé (pleurs, tortillement), ces dernières pourraient selon de récentes études avoir une origine principalement psychologique.

Aussi les dernières préconisations des spécialistes e tournent plus sur une action "réconfortante" plutôt que médicamenteuse. Certains massages particuliers seraient ainsi beaucoup plus appropriés pour apaiser l'enfant.

Selon une étude américaine, l'utilisation de médicament serait fortuite voire dangereuse dans certains cas. Assimilés souvent à tort à des maux de ventre car venant parfois de pair avec des reflux gastro-oesophagien, les coliques du nourrisson sont ainsi parfois "soignées" avec des médicament anti-reflux.

D'après l'étude publiée dans la revue scientifique Journal of Pediatrics, entre 1996 et 2004, le nombre de ces médicaments prescrits aurait été multiplié par 16. Des proportions qui inquiètent les autorités sanitaires au vu des dangers sous-jacents d'une prise inappropriée de médicament. Aussi, en cas de doute ou d'inquiétude des parents les médecins préconisent une rencontre avec un pédiatre ou un médecin traitant, plus à même de rassurer les parents et leur apprendre les gestes simples.

En clair, les coliques du nourrisson aussi impressionnantes soit elle ne doivent pas être prises en charge n'importe comment. Un rendez -vous avec un pédiatre ou un médecin de confiance étant nécessaire avant de tester tout traitement quel qu'il soit, l'idéal étant de recourir au minimum aux médicaments.