Résultat d'étude : la malbouffe à éviter durant la grossesse

PMI - Résultat d'étude : la malbouffe à éviter durant la grossesse

Résultat d'étude : la malbouffe à éviter durant la grossesse

Des chercheurs de l'université de Deakin, en Australie, sont parvenus à mettre en évidence un lien entre la consommation de junk-food par la mère pendant la grossesse et l'état dépressif de l'enfant dès 18 mois.

Publié le : jeudi 29 août 2013 à 9h20

Une enquête à grande échelle

Cette étude sans précédent a été initiée par les chercheurs de la Brain & Behavior Research Fondation, de l'université australienne de Deakin en collaboration avec une équipe norvégienne (Norwegian Mother and Child Cohort Study). Selon le site de l'université de Deakin, l'enquête a été menée sur plus de 23 000 mères et leurs enfants.

Les chercheurs ont observé précisément les habitudes alimentaires des mères au cours de la grossesse ainsi que l'alimentation des enfants à 18 mois et à 3 ans.

Ensuite, par l'intermédiaire de questionnaires, l'équipe a pu évaluer les comportements des enfants à 18 mois, 3 ans et 5 ans, et notamment noter la présence ou non d'anxiété, de signes dépressifs, de troubles de l'attention, etc.

Des troubles mentaux liés à la nutrition pendant la grossesse

Les résultats de l'étude, publiés dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, sont édifiants : les mères qui ont consommé, durant leur grossesse, le plus de céréales raffinées, de boissons sucrées et d'en-cas gras et salés ont des enfants qui développent davantage de problèmes comportementaux, l'agressivité ou la colère.

Les résultats montrent également que les enfants qui ont consommé ces aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés pendant les premières années de leur vie ont de beaucoup plus grandes tendances à développer, à la fois ces comportements « d'extériorisation », tels que la colère ou l'agressivité et des comportements « d'intériorisation » tels que la dépression ou l'anxiété.

Cette étude sans précédent, dont la réalisation à très grande échelle ne fait que légitimer les résultats, montre qu'en plus d'avoir des conséquences néfastes sur la santé physique, elle dégrade de surcroît la santé psychique de l'enfant et du fœtus.

Crédits photo : Richard Rutter / CC-by-sa

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