Maternité : le projet d’Épernay reste incertain

PMI - Maternité : le projet d’Épernay reste incertain

Maternité : le projet d’Épernay reste incertain

Suite à la volonté des organismes de tutelle de transférer la maternité d'Épernay, dans la Marne, à l'hôpital, les praticiens annoncent qu'ils refuseront de prendre part au projet. L'ARS devra se prononcer dans quelques jours sur l'avenir de la maternité.

Publié le : vendredi 27 juillet 2012 à 18h17

Les praticiens contre le projet

La clinique d'Épernay pourrait voir sa maternité transférer à l'hôpital, ce que les personnels de santé de la clinique refusent de cautionner.

En effet, depuis l'échec du pôle santé, les relations entre les 2 établissements sont au plus bas. La clinique d'Épernay a fait entendre qu'elle n'accepterait pas de prendre part au projet qui ne permettra qu'à un seul des établissements de pratiquer les accouchements.

L'ARS (agence régionale de santé), suite au refus de la clinique, propose de conserver l'activité d'obstétrique à la clinique le temps que les travaux soient réalisés au centre hospitalier, environ 18 mois.

Cependant, un point positif vient d'être annoncé, pour la clinique, le différent financier qui oppose les 2 établissements devrait être réglé dans les prochains jours puisque la cour administrative d'appel de Nancy vient de se prononcer. Le centre hospitalier d’Épernay devra verser à la clinique une provision de 464 146 euros en compensation des loyers impayés dans les plus brefs délais.

Une décision très attendue

L'ARS a annoncé que la décision concernant la maternité serait prise d'ici le 3 août, même si certains actes laissent déjà penser que l'agence est en faveur du transfert de la maternité à l'hôpital.

Selon certaines sources, les membres de la commission spécialisée dans l’organisation des soins qui doit se réunir pour examiner les deux dossiers ont reçu deux fiches d'aide à la décision de la part du directeur de l'ARS dans lesquelles il se prononcerait en faveur de l'hôpital.

D'après le quotidien le Point, le centre hospitalier Auban-Moët où doit être transférée la maternité est à la 43e place sur 1 266 dans le classement des établissements ayant les plus lourdes charges administratives.

Ainsi la volonté de réaliser ce transfert reste incomprise pour beaucoup, notamment pour les praticiens de la clinique. L'établissement privé s'est engagé à être le « garant d'un budget d'exploitation financièrement équilibré » et à « combler le déficit » dans le cas où il garderait la maternité.