Les polluants domestiques, sources d'obésité infantile

PMI - Les polluants domestiques, sources d'obésité infantile

Les polluants domestiques, sources d'obésité infantile

Une étude britannique a montré que l'exposition des femmes enceintes aux polluants pouvait aussi être source d'obésité infantile. Ces polluants domestiques nocifs pour la santé se trouvent dans tous les objets du quotidien.

Publié le : mercredi 5 septembre 2012 à 16h23

L'obésité infantile n'est pas seulement due à une mauvaise alimentation

Les chercheurs des Centres britanniques de contrôle et de prévention des maladies ont mesuré le taux de concentration de polluants dans le sang de 447 mères et ont analysé l'association entre la concentration de polluants prénatale et le poids de leur enfant à la naissance et à 20 mois.

Les résultats ont montré qu'une forte exposition aux polluants de types composants perfluorés (PFC) entrainait la naissance d'un nourrisson de plus petite taille, mais aussi un poids plus élevé à 20 mois pouvant, à terme, conduire à l'obésité.

L'obésité infantile est un phénomène inquiétant et en augmentation. Cette étude, publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, montre que cette maladie n'est pas uniquement due à une mauvaise alimentation, et que sa progression pourrait donc être limitée si les résultats mis en évidence sont pris en compte.

Des polluants présents au quotidien

Ces polluants domestiques sont présents dans la plupart des objets du quotidien comme dans les ustensiles de cuisine anti-adhésifs, dans certains emballages de produits, ou encore dans les revêtements imperméables.

Au début de l'année, des chercheurs américains avaient montré que par rapport aux foyers, les bureaux étaient potentiellement plus toxiques. Cette conclusion a été faite après avoir mesuré les taux de PFC présents dans le sang d'employés.

Ces polluants, nocifs pour la santé, sont présents sur certains matériaux traités contre les tâches par exemple, ou dans la peinture et le mobilier de bureau. Les résultats ont montré que les concentrations de PFC pouvaient être trois à cinq fois plus fortes au bureau qu'à la maison.