Les 6es assises nationales de la protection de l’enfance

PMI - Les 6es assises nationales de la protection de l’enfance

Les 6es assises nationales de la protection de l’enfance

Du 11 au 12 février, Le Mans accueille les 6es assises nationales de la protection de l’enfance. L’édition de cette année, sous le thème « savons-nous protéger nos enfants ? », permettra de dresser un bilan sur le système de protection actuel

Publié le : lundi 11 février 2013 à 18h14

Les 6es assises de la protection de l’enfance

Victimes de maltraitance, ou d’abandon, près de 300 000 enfants sont actuellement suivis par les services sociaux protection de l’enfance.

Avec la multiplication ou du moins la plus grande médiatisation des cas de maltraitances familiales, parfois très sordides, le système français de protection de l’enfance, souffrant déjà d’une mauvaise réputation auprès de l’opinion publique, est de plus en plus montré du doigt.

Afin de mettre à jour les différentes failles de ce système et l’améliorer, des assises nationales de la protection de l’enfance sont organisées chaque année.

En 2013, ces assises sont organisées au Mans en hommage, à la petite Marina, petite mancelle de 8 ans, morte en 2009 sous les coups de ses parents.

De nombreux professionnels, experts et politiques vont ainsi se réunir les 11 et 12 février, pour réfléchir sur les moyens qui pourraient être mis en place pour optimiser les mécanismes de protection actuels.

L’ODAS témoigne d’un système mal adapté

En marge de ces 6es assises, l’observatoire national de l’action sociale décentralisée (ODAS) a réalisé une étude visant à pointer les défauts du système français en matière de protection de l’enfance.

Rendue publique par Europe 1, l’enquête fait part d’un mal-être encore palpable chez les personnes ayant été pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. 400 personnes ont ainsi été interrogées.

Dans cette enquête, une majorité (60 %) regrette un manque d’empathie de la part des professionnels et personnel des services sociaux, le ballotage d’une famille d’accueil à l’autre, et le quasi-abandon des services sociaux à la majorité de l’individu placé.