La contraception d'urgence est encore un tabou en France

PMI - La contraception d'urgence est encore un tabou en France

La contraception d'urgence est encore un tabou en France

La contraception d'urgence en France souffre d'un grave problème de communication, lié en partie à une sorte de tabou sociétal. Aujourd'hui encore beaucoup de femmes ne connaissent pas ou peu les dispositifs existants.

Publié le : mercredi 19 septembre 2012 à 15h45

La contraception d'urgence, un sujet tabou

Un sondage réalisé pour le laboratoire HRA Pharma a montré que la contraception d'urgence est encore considérée comme un tabou et que bien dès femmes en ignore l'existence. L'étude a été menée sur 2 415 femmes pour évaluer la perception et l'utilisation de cette pilule du lendemain.

En France, 2,5 millions de femmes s'exposent à une grossesse non désirée chaque année, mais elles ne sont que 20 % à utiliser un mode de contraception d'urgence.

88 % des femmes interrogées considèrent que cette contraception est un vrai progrès pour les femmes. En revanche, la plupart des femmes interrogées estiment aussi que la communication autour de cette contraception d'urgence est trop faible.

Ce manque d'information explique pourquoi 4 femmes sur 10 croient que cette pilule est abortive. Parmi les politiciens interrogés, 87 % estiment qu'il est important de faciliter l’accès à la prescription de la pilule du lendemain, certains pensent même que c’est une question prioritaire.

Plusieurs méthodes de contraception d'urgence

Différents moyens de contraception d'urgence existent. La contraception hormonale peut être de 2 types.

La première est une pilule qui doit être prise pendant le 72h suivant le rapport sexuel non ou mal protégé. Celle-ci est gratuite et délivrée de manière anonyme aux mineures dans les pharmacies, avec ou sans ordonnance.

L'autre méthode hormonale est la pilule qui doit être prise dans les 5 jours suivant le rapport à risque et est délivrée en pharmacie, uniquement sur ordonnance.

Concernant le recours au DIU au cuivre, aussi appelé stérilet, l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) rappelle qu'il doit être utilisé dans les 120 heures après le rapport. Son utilisation nécessite la vue d'un médecin, d'une sage-femme, ou d'un gynécologue.