L'expérimentation des maisons de naissances est désormais légale

PMI - L'expérimentation des maisons de naissances est désormais légale

L'expérimentation des maisons de naissances est désormais légale

Pour les femmes qui ne souhaitent pas accoucher chez elles ou à la maternité, le gouvernement a autorisé l’expérimentation des maisons de naissances. Ces établissements peu médicalisés sont bien moins chers que les hôpitaux.

Publié le : jeudi 12 décembre 2013 à 17h42

Comment fonctionnent les maisons de naissance

Dans plusieurs pays du monde, les maisons de naissances ont déjà fait leurs preuves. Les premiers établissements de ce genre ont vu le jour au Québec en 1994.

Une maison de naissance est un établissement où les femmes peuvent accoucher dans un environnement peu médicalisé. Dans ces structures, les accouchements sont uniquement surveillés par des sages-femmes et les séjours durent en moyenne de 12 heures.

Ces établissements sont une alternative aux maternités. Les accouchements sont beaucoup moins chers qu’en hôpital. En moyenne, pour un accouchement par voie basse et sans complication il faut compter 600 euros en maison de naissance contre 2 000 euros à l’hôpital.

Néanmoins, il y a des restrictions. Seules les femmes ne souffrant pas de pathologies comme le diabète ou l’hypertension et dont la grossesse s’est déroulée sans complication peuvent accoucher dans ces établissements.

Une expérimentation de 2 ans

Le 7 décembre 2013, le ministère des Affaires sociales et de la Santé a publié une loi au Journal officiel visant à autoriser l’expérimentation des maisons de naissance en France jusqu’au 7 décembre 2015.

Un nouveau décret est attendu pour préciser les différentes conditions de cette expérimentation, la liste des noms des établissements participants, la rémunération des professionnels, la prise en charge par l’assurance maladie et les conditions de fonctionnement.

L’agence régionale de santé (ARS) se réserve aussi le droit de retirer ou de suspendre l’autorisation, valable 5 ans, si l’établissement ne respecte pas les règles établies concernant la sécurité des patients.

(Image : Flickr -Sean McGrath/CC-by-2.0)