En Ariège, les jeunes mamans vont sortir plus tôt de la maternité

PMI - En Ariège, les jeunes mamans vont sortir plus tôt de la maternité

En Ariège, les jeunes mamans vont sortir plus tôt de la maternité

Le directeur de la CPAM, Richard Carrat et celui du centre hospitalier du val d’Ariège (CHIVA), Claude Lavigne, ont signé un partenariat pour la mise en place d'un programme permettant aux jeunes mamans de rester moins longtemps à l’hôpital.

Publié le : vendredi 27 juillet 2012 à 18h12

Un programme d'accompagnement

Depuis le 20 juin, les femmes qui viennent d'accoucher au CHIVA ont la possibilité de partir plus tôt de l'hôpital. En effet, la CPAM et le directeur ont signé un partenariat pour mettre en place le programme d’accompagnement du retour à domicile après accouchement (PRADO).

Selon Claude Lavigne, c'est en réponse à la demande de certaines patientes qui estiment que le temps d'hospitalisation est trop long que ce partenariat a été créé.

Aujourd'hui, en Ariège la moyenne des séjours est de 3,7 jours contre 4 pour ce qui est de la moyenne nationale. Avec ce programme, les femmes pourront partir au bout de 3 jours si elles le souhaitent et si leur « état physique le permet ».

Au moment de l’enregistrement de la grossesse, la maman reçoit, à la maternité, la visite d’une conseillère de l’Assurance maladie le lendemain ou le surlendemain de l'accouchement.

Si elle souhaite faire partie du programme, elle choisit une sage-femme libérale près de chez elle. Richard Carrat explique que trois infirmières libérales lui sont proposées. La conseillère contacte ensuite la sage-femme choisie.

Cette dernière vient au domicile de la patiente 4 jours après la naissance et ensuite un autre rendez-vous est fixé au 6e jour. Au bout du 20e jour, la conseillère rappelle la jeune maman.

Une économie budgétaire

Selon la CPAM, les objectifs de ce programme sont d’adapter et de renforcer le suivi post-hospitalisation par des professionnels de santé libéraux, et d’améliorer les conditions d’hospitalisation en réservant les structures de prise en charge les plus lourdes aux patientes qui en ont besoin.

Ce programme permet aux hôpitaux et aux caisses d'assurance maladie de faire des économies, qui au niveau national seraient relativement importantes.

Le principal obstacle à ce programme concerne les zones de « désertification médicale », où les patientes ne disposent pas de sages-femmes près de chez elle.